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samedi 21 juillet 2012

Le marché de chez nous.

J'aime encourager la production agroalimentaire québécoise. Cela, ceux qui me connaissent le savent. Mais trouver ces produits n'ai pas toujours évident.
L'organisme Aliment du Québec fait un bon travail pour mieux les faire connaitre. Ainsi, grâce à eux, il est maintenant plus facile d'identifier ce qui est produit ou transformé ici. Ils s'occupent de donner les deux certifications existantes, Aliments du Québec et Aliments préparés au Québec.
Recherchez ce logo lors de vos magasinages, de nombreux épiciers le mettent bien en évidence (c'est vendeur), et les producteurs l'accolent fièrement sur leurs étiquettes.
L'autre solution pour trouver des produits de chez nous est de fréquenter les épiceries spécialisées dans les produits de notre terroir. J'ai déjà, dans d'autres articles, parlé du Marché des Saveurs, au marché Jean Talon, et c'est là que je trouvais les fromages fins du Québec, confitures, vinaigrettes et autres charcuteries que nos producteurs nous préparent.
Mais que faire sur la Rive-Sud. Franchir les ponts (quand ils sont ouverts et ne tombent pas en morceaux), non merci. Mais j'ai trouvé l'équivalent à Longueuil.
Le marché de chez nous, une initiative de l'Union des Producteurs Agricoles (L'UPA) m'offre tout ce que recherchais au marché des saveurs, plus de 180 fromages du Québec, mais aussi les confitures, et autres produits préparés. J'aurais l'occasion de parler plus longuement des fromages qu'on y trouve, mais mes premières recherches m’ont orienté vers ce qui est peut-être le plus important, pour les consommateurs, mais aussi pour les producteurs.: L'achat en ligne.

Grâce à une collaboration avec IGA (le groupe Sobeys), il est possible pour tout amateur de produits du Québec de se faire livrer une commande faite sur le site mcn.iga.net dans le IGA de leur région. Cela ne concerne que les produits non périssables. Donc les viandes, fromages et charcuteries sous vide ne peuvent être livrés de cette façon, mais le choix disponible est vraiment intéressant et la commande minimale doit être de 15 $ avant taxes. Média-Sud a fait un petit reportage qui explique bien le concept.
Mais qui dit livraison dans sa région dit frais de transport. Pour savoir à combien cela revient, j'ai effectué quelques achats virtuels.
Donc, pour:
Cela me fait un total de 26.44 $, ce qui est ce que l'on retrouve pour ce genre de produit dans d'autres commerces. Un peu cher, mais si vous aller faire vos autres commissions dans le commerce dont je parle dans mon article sur le magasinage à petits prix, vous pouvez vous payer cela avec les grosses économies faites.

Maintenant, la livraison:
  • Livraison à Longueuil: gratuite.
  • Livraison à Val-d'Or: Gratuite.
J'ai essayé d'autres villes avec le même résultat. Une seule fois dans mes simulations j'ai eu un frais de 2.50 $ pour une commande de 15 $ livrée à Gaspé.
Je ne dirais qu'une seule chose, chapeau pour cette belle initiative. Nul ne peut maintenant prétendre que les produits du terroir ne sont pas disponibles.

Le marché de chez nous a aussi une page Facebook qui vous tient au courant de leurs activités promotionnelles, de belles occasions de rencontrer les producteurs de nos délices.

samedi 14 juillet 2012

Affichage des prix trompeur, une pratique courante?

Un petit incident dans une grande surface proche de chez moi m'a amené à faire quelques recherches sur les obligations face à l'affichage des prix par les commerçants.
Je vous raconte l'incident. Il faut chaud, et donc, comme beaucoup de personnes cet été, je vais à la grande surface la plus proche acheter une caisse de cola. Prix affiché en tête de rayon: 4.79 $. Je me déplace plus loin pour voir s’il y a d'autres sortes disponibles, et là, une belle étiquette m'annonce le même produit pour 9.99 $ les trois. M'attendant à payer 3.33 $ à la caisse, je m'y présente et on me facture 3.79 $. Surpris, je demande qu'on aille vérifier, et le commis m'annonce 4.79 $. Un seul produit, trois prix (3.33, 3.79 4.79)
En fait,  il avait oublié de mettre l'étiquette du spécial sur la tête de rayon, et ensuite en regardant bien l'étiquette jaune, on indique un prix à l'unité de la même manière que l'on indique le prix régulier, d’où la confusion. Évidemment, j'ai été acheter mon cola ailleurs (et moins cher), mais j'y suis retourné juste pour prendre quelles images. Et là, surprise, j'ai vu des tas d'exemples d'affichage confus, pour ne pas dire trompeur.
Le bacon à 5.29 $ en vedette cette semaine.
Je vois plusieurs sortes de bacon, toutes à 5.29 $, ce qui semble très usuel, mais il n'y a aucun prix unitaire, donc pas de prix au 100 g, et en regardant de plus près, le poids varie de beaucoup d'une sorte à l'autre. Dans la photo, celui de gauche fait 375 g, celui de droite 500g, soir une différence de 25 %.
Mais essayant de croire que c'est une simple erreur, et non pas un moyen de faire payer plus pour moins le consommateur pressé, je parcours le reste de magasin et y déniche très facilement et rapidement beaucoup d'autres exemples du même type, comme si cela était une manière de faire. Dans le dernier exemple de ce type, il y a 20 % de différence de poids entre les deux paquets de pâtes surgelées.
J'avoue que ma visite m'a vraiment déçu. Tout l'affichage est ambigu et trompeur. Essayer de prévoir ce que cela va vraiment vous couter dans cette grande surface relève de l'exploit.
Je ne citerai pas le nom de cette grande chaine, même si cela est facile à deviner avec les photos, mais sachez que cette chaine, comme 5 autres, fait l'objet d'une plainte d’option consommateur justement sur l'affichage des prix.
Ce que la loi dit.
Pourtant, la loi est claire, mais sa mise en application est flexible. Je vous recommande fortement la lecture de l'article de protégez-vous, et surtout les commentaires des lecteurs. Cela donne un bel aperçu des attrapes que ces chaines nous inventent.
En résumé, le commerçant peut ne pas mettre les prix sur les produits, mais uniquement sur les tablettes. Mais en échange, en cas d'erreur à la caisse, si le prix enregistré à la caisse est plus élevé que le prix annoncé, le commerçant doit vous remettre le produit gratuitement, si le prix affiché est de 10 $ ou moins. Si le produit coute plus de 10 $, le commerçant doit d'abord corriger le prix de l'article pour le ramener au prix annoncé; puis, il devra vous consentir une réduction de 10 $ sur le prix corrigé.
Tout cela est valable que pour un seul article, les autres vous seront vendus au prix corrigé.
De plus, le commerçant doit:
- indiquer sur l'étiquette-tablette le prix et la description du produit et, s'il s'agit d'un aliment, son coût par unité de mesure, par exemple au litre ou au kilogramme (certain utilise le ml ou le gramme, ce qui rend impossible la comparaison, mais qui est légal);
- mettre à la disposition des consommateurs des lecteurs optiques (la loi ne précise pas fonctionnel);
- remettre un reçu de caisse détaillé comportant, notamment, la description du produit acheté et le numéro de téléphone de leur commerce.

Pour conclure, je n'ai jamais vu ce genre de problèmes d'affichage dans les commerces dont je parle dans magasinage à petits prix, comme si eux n'avaient pas besoin de tricher pour faire faire des économies. Alors attention et vérifiez les prix à la caisse.

dimanche 1 juillet 2012

Les fraises du québec


 Je ne suis pas un spécialiste des fraises, donc je ne vais pas m'aventurer trop loin sur le sujet. Mon truc à moi, c'est plus les fromages.
Mais je peux tout de même vous donner quelques références et trucs pour bien profiter de cette longue saison de fraises du Québec.
La première référence est le site de l'association des producteurs de fraises et de framboises du Québec. Il est tout simplement bien fait. On y retrouve des recettes, des trucs et astuces, des outils pour trouver des producteurs et de l’autocueillette.
C'est sur ce site que j'ai trouvé la liste des variétés produites par chez nous, et leur période de production. Très pratique si l'on veut vraiment apprécier ce fruit. On retrouve aussi ce type d'information sur le blog de terroir et saveurs.
En fait, une recherche sur Google vous montrera qu'il y a peu de choses dites sur les fraises du Québec, à part qu'elles arrivent et qu'elles repartent. Mais c'est vrai qu’on est plus intéressé à les déguster qu'à en discuter.
Mon truc à moi, pour ne pas les perdre, et pouvoir les savourer encore plus, c'est d'en acheter un gros panier. Je les mange pour commencer comme cela, puis, avant des les perdre, je les équeute, les coupe en deux, et les arrose (plus ou moins généreusement en fonction de la saison) de sucre. Et oups au frigo.
Après 24 h, elles ont donné un peu de jus, et j'agrémente de la crème glacée, ou un yogourt méditerranéen ou bulgare de ce délice. On en redemande.

Alors bonne saison des fraises. Régalez-vous, c'est bon pour la santé.