Annonce

Pour découvrir par vous-même mes places gourmandes, et faire de belles découvertes, consultez ma carte Agrotourisme. Très utiles pour organiser vos voyages gourmands.

Suivez le gourmand sur facebook;

Découvrez qui est vraiment UnGourmandAuQuebec ici.

Et regardez la chaîne Youtube avec de belles vidéos de nos compagnes.


samedi 14 juillet 2012

Affichage des prix trompeur, une pratique courante?

Un petit incident dans une grande surface proche de chez moi m'a amené à faire quelques recherches sur les obligations face à l'affichage des prix par les commerçants.
Je vous raconte l'incident. Il faut chaud, et donc, comme beaucoup de personnes cet été, je vais à la grande surface la plus proche acheter une caisse de cola. Prix affiché en tête de rayon: 4.79 $. Je me déplace plus loin pour voir s’il y a d'autres sortes disponibles, et là, une belle étiquette m'annonce le même produit pour 9.99 $ les trois. M'attendant à payer 3.33 $ à la caisse, je m'y présente et on me facture 3.79 $. Surpris, je demande qu'on aille vérifier, et le commis m'annonce 4.79 $. Un seul produit, trois prix (3.33, 3.79 4.79)
En fait,  il avait oublié de mettre l'étiquette du spécial sur la tête de rayon, et ensuite en regardant bien l'étiquette jaune, on indique un prix à l'unité de la même manière que l'on indique le prix régulier, d’où la confusion. Évidemment, j'ai été acheter mon cola ailleurs (et moins cher), mais j'y suis retourné juste pour prendre quelles images. Et là, surprise, j'ai vu des tas d'exemples d'affichage confus, pour ne pas dire trompeur.
Le bacon à 5.29 $ en vedette cette semaine.
Je vois plusieurs sortes de bacon, toutes à 5.29 $, ce qui semble très usuel, mais il n'y a aucun prix unitaire, donc pas de prix au 100 g, et en regardant de plus près, le poids varie de beaucoup d'une sorte à l'autre. Dans la photo, celui de gauche fait 375 g, celui de droite 500g, soir une différence de 25 %.
Mais essayant de croire que c'est une simple erreur, et non pas un moyen de faire payer plus pour moins le consommateur pressé, je parcours le reste de magasin et y déniche très facilement et rapidement beaucoup d'autres exemples du même type, comme si cela était une manière de faire. Dans le dernier exemple de ce type, il y a 20 % de différence de poids entre les deux paquets de pâtes surgelées.
J'avoue que ma visite m'a vraiment déçu. Tout l'affichage est ambigu et trompeur. Essayer de prévoir ce que cela va vraiment vous couter dans cette grande surface relève de l'exploit.
Je ne citerai pas le nom de cette grande chaine, même si cela est facile à deviner avec les photos, mais sachez que cette chaine, comme 5 autres, fait l'objet d'une plainte d’option consommateur justement sur l'affichage des prix.
Ce que la loi dit.
Pourtant, la loi est claire, mais sa mise en application est flexible. Je vous recommande fortement la lecture de l'article de protégez-vous, et surtout les commentaires des lecteurs. Cela donne un bel aperçu des attrapes que ces chaines nous inventent.
En résumé, le commerçant peut ne pas mettre les prix sur les produits, mais uniquement sur les tablettes. Mais en échange, en cas d'erreur à la caisse, si le prix enregistré à la caisse est plus élevé que le prix annoncé, le commerçant doit vous remettre le produit gratuitement, si le prix affiché est de 10 $ ou moins. Si le produit coute plus de 10 $, le commerçant doit d'abord corriger le prix de l'article pour le ramener au prix annoncé; puis, il devra vous consentir une réduction de 10 $ sur le prix corrigé.
Tout cela est valable que pour un seul article, les autres vous seront vendus au prix corrigé.
De plus, le commerçant doit:
- indiquer sur l'étiquette-tablette le prix et la description du produit et, s'il s'agit d'un aliment, son coût par unité de mesure, par exemple au litre ou au kilogramme (certain utilise le ml ou le gramme, ce qui rend impossible la comparaison, mais qui est légal);
- mettre à la disposition des consommateurs des lecteurs optiques (la loi ne précise pas fonctionnel);
- remettre un reçu de caisse détaillé comportant, notamment, la description du produit acheté et le numéro de téléphone de leur commerce.

Pour conclure, je n'ai jamais vu ce genre de problèmes d'affichage dans les commerces dont je parle dans magasinage à petits prix, comme si eux n'avaient pas besoin de tricher pour faire faire des économies. Alors attention et vérifiez les prix à la caisse.

2 commentaires:

  1. «Pour conclure, je n'ai jamais vu ce genre de problèmes d'affichage dans les commerces dont je parle dans magasinage à petits prix, comme si eux n'avaient pas besoin de tricher pour faire faire des économies». Et bien vous êtes bien chanceux! Tout d'abord, tout le monde est sujet à l'erreur, même les meilleurs ou les plus novateurs. Haut roulement de personnel, nombre élevé de prix à changer, bien des raisons peuvent expliquer les écarts de conduite, mais là n'est pas l'objectif de mon commentaire.

    Vous croyez que dans les cas que vous décrivez les commerçants visités tentaient de vous piéger, c'est votre droit! Comme consommateur vous pouvez choisir de faire appliquer la Loi ou de choisir un autre commerce.

    Par contre, pour votre gouverne, l'émission l'Épicerie de la SRC a déjà adressé le problème d'exactitude des prix dans les marchés publics, Protégez-vous a également fait de même.

    Comme vous abordez ce sujet, le prix par unité de mesure pour les produits en promotion n'est pas obligatoire et c'est bien heureusement pour de nombreux petits commerçants spécialisés, boutiquiers et épiciers propriétaires qui auraient bien de la difficulté à répondre correctement à cette exigence.

    L'erreur est humaine, mais la loi exige l'excellence. C'est pourquoi le client a le devoir d'exiger l'application de la loi. Cependant, il semble que ses exigences soient à géométrie variable selon s'il fait son épicerie traditionnelle, qu'il visite le boutiquier d'un marché ou qu'il s'achète des vêtements!

    Salutations.

    Pierre-Alexandre Blouin
    Vice-président, Affaires publiques
    Association des détaillants en alimentation du Québec
    www.adaq.qc.ca

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci Monsieur Blouin pour votre commentaires.

      Je crois que la conclusion que nous pouvons en tirer tout deux est qu'il faut que le consommateur reste vigilant, quelque soit la place ou il fait son épicerie.

      Jean-Jacques Maine

      Supprimer

Le respect est de rigueur dans vos commentaires, sinon, ils ne pourront être publiés.