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mercredi 19 octobre 2016

Lanaudière: une région, mon épicerie

Étant à  Saint-Eustache pour visiter mon bon ami et sa petite famille, je me suis dit qu'il pourrait être agréable de faire mon épicerie de la semaine dans la région de Lanaudière toute proche le samedi afin de pas trop les déranger dans leurs activités familiales.

De plus, des membres de Slow Food Lanaudière avaient insisté pour que je m'y rende en me disant que j'allais être surpris.

Je dis donc au revoir aux enfants avec qui j'ai déjà construit des gratte-plafonds il y a deux ans à la ferme Les Champs Qui Chantent et je fais mon check liste habituel (Essence, glacières, argent liquide) et me voilà ptêt pour de nouvelles découvertes.

Mon but étant d'observer les splendeurs de nos campagnes, je prends l'autoroute pour quitter rapidement Saint-Eustache.

Mais même sur l'autoroute, les hangars et autres industries laissent progressivement la place aux champs, étables et fermes.

Avant d'arriver dans Lanaudière, je me permets de faire un petit détour dans le but d'acheter des fromages pour mon groupe, mais surtout pour les féliciter en personne de leur Caséus 2016 obtenu pour la qualité de leurs fromages.

La  route qui mène aux Fromagier de la Table Ronde est bordée de champs d'oignons, de choux, de citrouilles et cela me rappelle qu'il faut que je pense à acheter mes légumes. Je ne peux pas manger que de la viande et des fromages.

Arrivé aux Fromagiers de la Table Ronde, je rencontre Ronald, le propriétaire, pour la première fois.
Un homme très sympathique, attentif, et une petite commande de ...  quelques kilos, et je repars pour la Suisse normande.

Et là, coups de chance, Fabienne la propriétaire est présente et nous jasons de l'industrie pendant un long moment. Elle m'apprend que ses enfants s'impliquent dans la fromagerie, et donc, la relève semble assurée. Ce genre de nouvelle qui me remplit le cœur, car cela est un gros problème de l'industrie et il est toujours triste de perdre un bon producteur local.

Les achats de fromages pour mon groupe et moi sont finis, je peux donc maintenant visiter Lanaudière et faire mon épicerie.

Je récupère temporairement l’autoroute 25, et, juste à la fin de cette autoroute, on tourne à droite pour arriver rapidement Aux Volailles d'Angèle.

Je vois en bordure de route des kiosques de producteur de légumes, j'en profite pour équilibrer un peu mes repas avec des haricots verts, courgettes, tomates, concombres et autres légumes.

Aux  Volailles d'Angèle, poulets et dindes sont proposés en diverses coupes, mais aussi en une vaste gamme de produits transformés imaginatifs et fait à partir de leurs productions.

Comme à mon habitude, je démarre une grande discussion avec un client et l'employé où on s'échange trucs et astuces pour mieux manger et mieux acheter des produits de qualité sans se ruiner.

Après avoir testé quelques-unes de leurs saucisses en dégustation, je décide de m'en acheter. Leurs saucisses déjeuner au poulet sont tellement délicates qu’elles vont devenir un incontournable pour mes brunchs dominicaux.

Elles goûtent un poulet, qui à la base est savoureux, et donc, elles n'ont pas besoin d'ajout de trop de gras et de sels parfois nécessaire pour donner du goût.

J'ai déjà visité trois bons producteurs, acheté mes légumes directement à la ferme, et je ne suis qu'à quelques dizaines de kilomètres de Laval. C'est ma première découverte.

Mais ma route est longue, et en remontant dans ma voiture, j'entends les volailles jacasser, comme pour me dire à bientôt. Et elles ont raison.

J'ai mes produits de volailles, mais cela me prend de la cochonnaille, car j'aime manger froid, bon et rapidement le midi lorsque je travaille.

Cochon Cent Façons produit du porc que vous pouvez acheter en morceaux comme chez les autres producteurs.

Il ressemble par son persillage à celui de mes producteurs dans Bellechasse et pour m'en assurer, j’achète deux côtelettes pour comparer.

Mais ce qui m'attire ici ce sont les charcuteries, et je ne suis pas déçu.

Outre les pâtés, terrines, jambons et saucissons que l'on retrouve dans la plupart des places transformant le porc, j'y trouve des andouillettes, du museau, du jambon nature où l'on voit les beaux morceaux de viande.

Ils vendent leurs produits, mais aussi ceux d'autres producteurs comme Fou du Cochon.
Bref, un paradis pour les amoureux de la bonne charcuterie traditionnelle.

Ma réserve cochonne étant faîtes, je me dirige vers la terre des bisons pour m'acheter quelques pièces de viande rouge et des terrines de bison.

Immédiatement en partant, je me retrouve sur une route de plus en plus boisée, sinueuse, vallonnée. Juste y rouler est un plaisir. Et les quelques feuilles qui ont pris leurs couleurs d'automne sont la prémisse d'un spectacle enflammant dans quelques semaines.

En chemin, je vois des alpagas, de superbes et gracieux animaux en train de brouter tranquillement. Je ne peux pas passer sans m’arrêter, surtout quelqu'un est dehors.

En fait, cette petite ferme élève des alpagas pour la laine. C'est le projet de retraite un pilote de Air Canada et de sa conjointe.

Après avoir discuté avec madame, et visité leur superbe maison en bois rond, une vraie, je continue ma route.

Avant même d'arriver à La Terre de Bisons, je vois sur ma droite les vastes enclos où ces puissants animaux paissent tranquillement. Je ne peux m'empêcher de m'arrêter, tout comme la voiture devant moi.

Cette ferme, en pleine croissance, a une boutique qui propose la viande de bison et de wapiti, mais aussi des terrines, et des articles souvenirs.

Depuis cette année, ils ont un petit musée sur les grands gibiers, et il est possible de se promener entre les enclos pour admirer ces animaux, ou, dans l'après-midi, de faire un petit tour de carriole pour une visite guidée. Bref, ils transforment tranquillement la ferme en site récréatif familial.

Mon prochain arrêt a pour but de résoudre un mystère, Qui sème Récolte.

Comment une entreprise peut-elle produire du cidre, des confitures, des produits de la pomme et de l'érable et de l'huile de canola et de la mayonnaise. Il y a de quoi surprendre et il n'en faut pas plus pour m'inciter à leur rendre visite.

À l'origine, Cuisine Poirier - Père était un innovateur dans les plats prêts à manger en épicerie, mais en 2000, Cuisine Poirier- Fils décide de mettre en valeur leurs mayonnaises sans agent de conservation, faîtes d'ingrédients que vous avez certainement dans votre garde-manger, mais qui se conserve 6 mois au réfrigérateur, un exploit technique.

J'ai tellement aimé ce produit que j'ai donné les pots de mayonnaise industrielle qu'il me restait pour adopter celle-là. Ma mayo-maison ne se converse que quelques jours, alors ça me prend un pot de mayo dans mon frigo.

Ils ont tellement bien réussi que maintenant, elle est dans plus de 350 points de vente (IGA et Métro), et chez Frite Alors!

Le verger à deux ans, c'est nouveau, et leurs cidres sont bien équilibrés. Ils créent aussi des produits très originaux comme les pommes confites, des petits cubes de pommes confits dans le sirop d'érable.

L'heure avance et je dois continuer ma route. J'ai juste le temps d'arriver à la Ferme Jocelyn Urbain pour mon agneau.

Je m'accorde tout de même un petit arrêt supplémentaire. La presque voisine Ferme de la Vallée Verte propose des produits de chèvres et de vaches (fromages, laits, yogourt).

J'adore le yogourt de chèvre, car il est beaucoup plus digeste pour moi que le yogourt de vache.  Mais l'essai de leur Parmed'or me surprend. C'est un cheddar au goût de parmesan. À manger seul il est déjà délicieux, et j'ai hâte de cuisiner avec.

Je me prends un petit sac de fromage en crotte pour la route, et reprends la route vers le sud pour ma dernière étape.

Mais il est difficile de ne pas faire de détour avec tous ces petits panneaux bleus qui nous indiquent tant de producteurs. Je ne vais pas céder, enfin c'est ce que je me dis.

Le petit panneau de la Fromagerie du Champs de la Meule me fait craquer. Je ne connais d'eux que le Victor et Berthold, une pâte semi-ferme très goûteuse, alors j'en profiter pour goûter à tous les autres produits, et en acheter bien sûr.

Ma dernière étape est pour le producteur de viandes de la Ferme Jocelyn Urbain.

J'avais déjà visité, mais je voulais prendre voir les animaux et quelques photos.

Leur agneau est un des meilleurs que j'ai mangé. Il est savoureux, délicat et ne goûte pas le mouton, mais l'agneau. J'aime tellement que je planifie d'en acheter pour mon groupe cet automne.

En plus de produire une excellente viande, ils ont une ferme mobile pour agrémenter vos événements, à laquelle vous pourrez ajouter leur toute nouvelle crèmerie mobile.

C'est le temps de revenir vers Saint-Eustache, mais j'ai vu tellement de bons produits et d'agréables producteurs que je vais revenir dans cette région si proche de Montréal, mais je ferai la tournée dans l'autre sens pour avoir le temps de faire les petits détours des pancartes bleues.











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